Toute pratique spirituelle
vise l’atteinte d’une seule chose :
goûter la paix et la joie de notre nature véritable.
La tradition orientale différencie
les « pratiques préliminaires »
des « pratiques directes » :
dans les premières,
on pratique en vue d’atteindre
un résultat particulier,
tout en affaiblissant
la matrice de notre conditionnement.
Dans les secondes,
on vise directement l’atteinte
du point originel de notre êtreté.
Lorsque j’écris
« Pour un instant, cesse tes pratiques »,
je parle de ces pratiques préliminaires,
pratiques formelles
qui peuvent parfois nous faire perdre de vue,
de par leur complexité
et le temps qu’elles prennent
pour être mises en œuvre et fournir des résultats,
combien il est possible
d’accéder directement
à la réalité de qui nous sommes.
Écoute le silence
qui te met au monde
ici, maintenant...
Mais comment écouter
« le silence qui me met au monde »
lorsque le bruit m’entoure ?
En plaçant mon attention
sur ce qui perçoit ce bruit :
ce qui perçoit tout son qui apparaît
est le silence de notre nature originelle,
plus proche de nous
que notre propre de souffle.
Alors, en cet instant,
cesse les pratiques ayant un objectif particulier
et pour un instant,
plonge au cœur du Silence
qui te met au monde :
là tu trouveras,
non pas un état particulier,
mais l’infinité du Je Suis
que tu es,
en amont de toute intention,
de tout élan,
de tout projet.
Depuis là, tu peux alors
entrer dans l’unique de ton être
et offrir au monde
le cadeau de ta couleur particulière.
☀️ Isabelle Padovani
www.communification.eu